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Форум "Наука"

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Commencé en 1733 par les Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur qui en publièrent les douze premiers volumes (1733-1763) à l'initiative de Dom Antoine Rivet de La Grange, l'Histoire littéraire de France est un ouvrage monumental qui compte, en 2008, plus de 18 000 pages réparties sur 43 volumes.

 

1733 Les tems qui ont précedé la naissance de Jesus-Christ, et les trois premiers siécles de l'Église

https://books.google.ru/books?id=IvlUpTpFDDUC&printsec=frontcover&hl=ru&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

SIECLES QUI ONT PRECEDÉ LA NAISSANCE JESUS-CHRIST.

DE ETAT DES LETRES DANS LES GAULES

durant ces temps-là.

 

Selon l'ordre naturel des choses, c'est d'eux-mêmes que nous devrions apprendre ce bel endroit de leur Histoire; mais par un caprice assez bizarre ils ont pris le parti de ne laisser rien du-tout par écrit. Etrange entêtement qui nous a jettés dans une ignorance presque entiere de leurs actions, même les plus memorables! qu'en savons-nous en effet ? quelques traits répandus par hazard dans les écrits des Grecs & des Romains, & par conféquent échappés à des plumes le plus fouvent partiales, pour ne pas dire toûjours ennemies, ou tout au moins jalouses de la gloire de notre Nation. Encore parmi le peu de particularités qu'ils nous en ont conservé, ne trouvons-nous aucun éclaircissement fur le point que nous touchons ici. Et de quels autres Ecrivains en pourrions-nous attendre ? De nos Historiens modernes ? Plusieurs à la verité se sont mêlés d'en traiter. Mais tout ce qu'ils en ont écrit avec une certaine complaisance, ne passe plus aujourd'hui que pour d'agréables fictions. Ecoutez ce qu'ils en difent, & vous n'en jugerez pas autrement.

 

Appuïez sur je ne sai quelle autorite, ils prétendent que les Gaulois commencerent à cultiver les Sciences sous Samothès leur premier Roi, frere ou fils de Gomer, & petit-fils de Japhet, environ cent quarante ans  après le déluge. Que Magus second Roi des Gaules  Prince sage & excellent Philofophe, qui succeda à Sahittmothès son pere vers l'an du monde 1957, 2000 ans avant Jesus-Christ, institua dans les Gaules les premieres études des Letres, que l'on nomme à présent Universitez. Qu'après lui Sarron son fils & fon fuccefleur au Sceptre Gaulois, Prince très-savant, ajoûta aux études des Belles-Letres celle de la Theologie, du nom duquel ceux qui la professoient furent nommez Sarronides.

... plus de 1800 ans avant J. C.  non-seulement tous ces corps de Savans fleuriffoient dans les Gaules plusieurs siécles avant Cadmus en Gréce mais encore que ce sont les Gaulois qui ont appris aux Grecs & aux Asiatiques les Belles-Letres, les Arts liberaux, les Sciences les plus nobles. Qu'Ariftote l'a reconnu lui-même, & que la gloire qu'ont acquise à la Gréce fes Mathematiciens & fes Philosophes, appartient originairement à nos Gaules.

 

Quoique nous ne donnions pas dans les sentimens trop flatteurs que nous venons de marquer, il faut pourtant avoüer, 'que Diodore de Sicile donne le nom  Sarronides aux Philosophes & aux Theologiens des anciens Gaulois.  De même S. Clement Alexandrin dit bien disertement que les Gaulois ont précedé les Grecs dans connoissance & la profession publique de la Philofophie. Mais il faut convenir aussi que ni Diodore n'assure point que le nom de Sarronides qu'ont porté ces Savans, leur soit venu de Sarron troisieme Roi des Gaules; ni S. Clement, que les Grecs aient pris des Gaulois le premier goût, ou pour la Philofophie ou pour les autres Sciences. Bien loin que la Gréce doive ses premieres connoissances à nos Gaules, c'est au contraire nos Gaules qui font redevables à la Grèce, au moins pour une grande partie, de la politesse & de la science qu'on a admirées dans quelques-unes de ses Provinces.

 

 

Редактирано от Геннадий Воля
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Mais ne nous écartons pas de ce qui est de notre fujet. Il ne manquoit à nos Gaulois aucune des dispositions naturelles pour aimer & cultiver les Letres. A reprendre les chofes même dès les temps les plus reculés, it's passoient pour une Nation ingenieufe...

 

De ces heureuses dispositions, que les anciens avoient reconnuës en nos Gaulois, 'ils ont conclu que c'étoient des peuples nés pour les beaux Arts,' & qui avoient une aptitude merveilleuse pour imiter, & porter à sa perfection tout ce qu'ils voïoient être en usage chez les autres Nations.' Aussi se laisserent-ils perfuader sans peine, de faire passer à leur propre usage tout ce qu'il y a de plus utile dans le commerce de la vie. Et bien-tôt ils ne cederent à aucune nation, pour le soin qu'ils prirent de cultiver les Sciences & les beaux Arts. Il seroit assurément digne de notre curiofité, de savoir en quel temps nos Ancêtres ont commencé à s'adonner à de si nobles exercices. Mais, comme nous l'avons déja remarqué, l'on n'en trouve nulle époque assurée. Si néanmoins il étoit bien certain, 'que Mercure fils de Jupiter eût regné dans les Gaules, comme l'ont avancé, dit-on, la Chronique d'Alexandrie & Suidas, il n'y auroit, ce semble, aucun lieu de douter que les Gaulois ne commençassent au moins alors à prendre du goût pour la politeffe, & les nobles occupations de l'esprit.' Or ce Prince regnoit dans l'Occident, au même tems que Joseph gouvernoit l'Egypte sous le Roi Pharaon, vers l'an du monde 2300, environ 1700 ans avant la naislance de J. C.

 

Mercure tel qu'on nous le représente, étoit un Prince adroit & éclairé, qui par fon esprit & fon éloquence fut polir un peu la rudesse, & adoucir la ferocité des peuples de fon Empire. Dans cette vûë il leur donna des loix, qui tendoient à l'union & à la paix, & inventa des Arts pour l'utilité publique. Il travailla surtout à lier les hommes par la societé du commerce. Jusques-là, dit-on, les peuples Occidentaux, fur lesquels il regnoit, n'avoient fù que la guerre, & respiré que le brigandage.

C'est  apparemment pour cette raison' qu'ils portoient à Mercure une veneration toute finguliere. Ils lui avoient érigé grand nombre de Statuës. Ils lui attribuoient la gloire d'avoir inventé les Arts. Ils le regardoient comme le plus puissant Patron des Voïageurs, & des Trafiquants. 'Les autres Nations Païennes n'en ont point eu d'autre idée. Elles l'ont toûjours consideré comme le Dieu qui présidoit au lucre & au commerce.

L'amour qu'avoient nos Gaulois pour les Sciences & les beaux Arts, leur avoit inspiré de la veneration pour toutes les autres Divinités, qu'ils croïoient y présider. Après Mercure ils honoroient particulierement Apollon, qu'ils avoient nommé Belenus: nom latin formé d'un ancien mot Celtique qui signifie blond. Ils le regardoient comme le Dieu qui présidoit à la Medecine, & qui avoit une vertu finguliere pour guérir les maladies. On voïoit dans les Gaules, encore au IV. fiécle de l'Eglife, plusieurs Temples consacrés au culte de ce faux Dieu.

 

Tout ce que nous en prétendons tirer pour notre dessein, c'est que si les Gaulois ne cedoient à aucune autre Nation en matiere de superstitions, ils ne lui cedoient point non plus dans la Science de la Mythologie. Leur Theologie avoit même cet avan. tage, fur celle de tous les autres peuples du Paganisme, qu'elle étoit plus ancienne, plus raisonnable, & plus sublime. 

 

Et de quels autres peuples les Gaulois auroient-ils pû prendre les Sciences, dont il est ici question? Des Egyptiens? Des Chaldéens d'Afsyrie ? Des Indiens? Des Perfes? Mais il est certain que les lois n'ont jamais eu de communication avec ces Peuples éloignés d'eux par des distances presque infinies. 

Personne n'ignore que la Philofophie des Grecs n'ait eu l'avantage de l'ancienneté fur celle des Romains. Or il en eft de même de la Philofophie des Gaulois, à l'égard de celle des Grecs. 'C'est une verité que S. Clement Alexandrin a pris à tâche lui-même d'établir. Après avoir lû, ce semble dans ce dessein, les plus anciens Auteurs, il prouve par leur autorité, que les Nations qu'il a plû aux Grecs de traiter de barbares, & les Gaulois en particulier, ont fait usage de la Philofophie, avant que la Grece la connût. En effet, continuë ce Pere, les plus anciens Philosophes que l'on sache avoir paru chez les Grecs, font Mnefiphile, Solon, Themistocle, Xenophane, Thales, Pythagore, qui n'ont commencé à fleurir, que vers la 46. Olympiade, un peu moins de 700. ans avant J. C. 'Et il y avoit déja long-tems alors que les Druïdes, qui étoient les Philofophes des Gaulois, philosophoient dans les Gaules, comme les Devins, ou Prophetes des Egyptiens dans l'Egypte, les Chaldeens dans l'Affyrie, les Semanées dans la Bactriane, les Mages dans la Perse, les Gymnofophiftes dans les Indes. 'S. Clement va encore plus loin, & montre par Alexandre l'Historien, dans son traité des Symboles Pythagoriciens, que Pythagore avoit même été inftruit par les Gaulois.

 

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Après avoir parlé de l'origine des Sciences chez nos plus anciens Gaulois, il est de l'ordre, & de notre sujet de dire quelque chose de leur premiere maniere d'écrire. Nous avons déja remarqué en passant, qu'ils avoient eu la bizarrerie de ne rien laisser par écrit fur leur histoire. Ils poufferent encore ce caprice, jusqu'à ne rien écrire non plus des productions de leur esprit. Ce n'est pas toutefois qu'ils n'eussent connoissance du fecret de l'écriture.

 

Pline, Strabon, & Cefar plus ancien que les deux autres, assurent qu'ils se servoient des caractéres grecs dans les usages tant publics que particuliers de la vie civile. 

De même entre le peu de monumens, qui nous restent de l'antiquité Gauloise, il s'en trouve qui établissent encore l'usage des letres gréques dans nos Gaules. Il est même des Ecrivains qui soutiennent, que les Gaulois ont continue de s'en servir, néanmoins sans uniformité, jusqu'au fixieme siècle & au suivant; quoiqu'ils fussent passes depuis long-temps sous la domination des Romains. Il n'en faut pas être furpris. En ces temps reculés les caractéres grecs servoient à ecrire differentes fortes de langues: comme l'on se sert depuis plusieurs fiècles des caractéres romains, pour écrire les differentes langues qu'on parle dans l'Europe.

Vous pourriez encore vous former une difficulté plus forte, ou au moins plus specieuse que la précedente. M. Bouterouë dans son Traité des anciennes Monnoïes nous en a donné plusieurs, qu'il croit être des Gaulois avant qu'ils subissent le joug des Romains. Or toutes les legendes de ces anciennes pieces, si l'on en excepte une seule, & certaines letres de quelques autres, font en carateres romains, & non en caractéres grecs.

Non-seulement les Gaulois, après s'être foûmis aux Romains, se servoient encore des caractéres grecs ainsi mêlangés; mais ils les emploïoient même quelquefois sans aucun mêlange, au moins dans leurs usages particuliers.

On ne sauroit dire au juste, en quel temps les Gaulois commencerent à avoir connoissance, & à faire usage du secret de l'écriture. Il n'y a gueres que deux opinions à prendre sur cela. Ou ils le reçurent par le canal des Phocéens, établis à Marseille près de 600 ans avant Jesus. Christ: ou ils l'aporterent avec cux d'Afie en Europe. La premiere de ces deux opinions paroît fort naturelle; & le préjugé est en sa faveur. Car les caractéres dont usoient les Gaulois étoient grecs; vous le venez de voir. 

 En effet nous avons déja remarqué que les Gaulois n'écrivoient rien. Au contraire les Marseillois écrivoient beaucoup ; & plus de deux siècles avant Jesus-Christ, ils nous ont donné plusieurs Auteurs célebres.

On pourroit encore fortifier cette opinion par la reflexion que nous avons faite au sujet des premieres Sciences que les Gaulois cultivérent,  dont ils avoient apporté les premieres semences dans les Gaules. Car si les Gaulois apporterent avec eux la doctrine de l'immortalité de l'ame,  la notion des autres Sciences, comme de l'Astronomie, de la Geometrie, pourquoi ne voudroit-on pas qu'ils aïent apporté également l'art de l'écriture? De plus, il est moralement impossible, remarquent des critiques, de cultiver les Sciences, surtout l'Astronomie, sans le secours  de quelque maniére d'écrire. En effet fans ce secours comment compter avec exactitude les années déja passées; comment marquer que telles & telles étoiles auront été tant de tems à faire leur cours; ainsi du reste ?

 

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Chaque Nation civilisée a eu ses Savans & fes Docteurs, qui ont pris soin d'y étendre l'Empire des Letres,  d'y faire fleurir les Sciences & les beaux Arts. Cet avantage n'a point manqué à nos Gaulois. Que l'on remonte jusqu'aux premiers siécles, où ils ont commencé à être connus,  l'on verra qu'ils ont toûjours eu leurs Savans presqu'en tout genre de Literature. Ceux entre les anciens qui ont parle de la Poëfie avec plus de justesse, dit Strabon, l'ont comptée pour la premiere Science que les hommes aïent cultivée. Elle a eu cours dans le monde avant l'Histoire, la Philofophie, & même avant toute autre sorte de Prose. En effet, nous voïons par les Livres sacrés Gaull que les plus anciennes Nations ont eu leurs premieres Histoires en vers non écrits. Avant que l'on s'avisat de rediger l'Histoire en écrit, on la comprenoit en une certaine Poësie, dont on instruisoit le Peuple, qui la retenoit sans peine à cause de la cadence, & qui la chantoit même pour l'ordinaire. Cette pratique a été en usage chez les Grecs, comme chez les autres Nations. Et c'est de cette unique maniere que les Gaulois, qui n'écrivoient rien, sa voient leur propre Histoire. De-là est venuë la coûtume, qui vit encore en France & ailleurs, de faire des chansons fur les événemens les plus mémorables. Aussi est - ce la Poësie qui a produit dans les Gaules les premiers Savans que l'on sache y avoir cultivé publiquement les Letres. Timogenes, qui écrivoit sous Auguste, met cette sorte de Savans à la tête de ceux qu'il dit avoir travaillé à chasfer des Gaules l'ignorance & la barbarie,  à y faire regner en leur place les belles connoissances.

XXXVII.  On nommoit Bardes ceux qui faisoient ainsi profession de la Poësie. Ce nom leur étoit venu, selon Fest. 1. 2. p. 49. Feftus, d'un mot Celtique, qui signifioit un Chantre ou Chanteur. Les Bardes en effet étoient tout ensemble les Musiciens & les Poëtes des Gaulois.  Ils faifoient leur occupation ordinaire, de composer des Poëmes sur les actions éclatantes des Heros de leur Nation, & de transmettre par-là à la posterité la memoire de leur valeur.

Après qu'ils avoient composé leurs pieces de Poëfie, ils les chantoient eux-mêmes avec une douce harmonie, fur des inftrumens à peu près semblables à une Lyre. Il est fâcheux que l'antiquité ne nous ait pas conservé quelque chose de ces Poëfies, afin de nous mettre au moins en état d'en juger par nous-mêmes. 

Ce n'étoit pas feulement durant la paix, & dans les occafions ordinaires de la vie, que les Bardes exerçoient les fonctions de leur ministere. Ils le faifoient encore, & avec plus de fruit, durant la guerre.

 

Les Druides étoient tout ensemble les Prê tres, les Philosophes, les Théologiens, les Jurifconfultes, les Medecins, les Rheteurs, les Orateurs, les Mathematiciens, les Geométres, les Aftrologues, & peut-être même les Magiciens des Gaulois.

Leur doctrine dans le fonds étoit plus raisonnable, que celle d'aucune autre Nation du Paganisme.  Ils enseignoient l'immortalité de l'ame, de maniére à persuader qu'après la séparation du corps, elle trouveroit une autre vie. Ils établissoient un autre monde; differens de ces autres Docteurs de la Gentilité, qui ou n'admettoient qu'un anéantissement affreux après la mort, ou qui ne reconnoissoient d'autres demeures pour les ames séparées de leurs corps, que les enfers, ce royaume tenebreux de Pluton, selon le langage des Poëtes. La mort, suivant leur doctrine, n'étoit qu'un paffage pour y ariver; & l'on y jouissoit d'une vie qui ne devoit point avoir de fin.

Il se trouve des anciens Ecrivains, qui pour n'avoir pas assez aprofondi ce point de doctrine de nos Druides, l'ont entendu selon le systême de la metempsycose. C'est ce qui a fait dire à Diodore de Sicile, & à Valere Maxime, que les Gaulois étoient sur cette matière dans les mêmes sentimens que Pythagore. Qu'ils croïoient les ames immortelles, en ce qu'après un certain tems elles quittoient un corps, pour entrer en un autre & l'animer, & que c'étoit ainsi qu'elles continuoient de vivre. Mais, outre que Lucain, qui a expliqué le plus disertement ce point de doctrine, dit précisément le contraire; tout ce que nous venons de raporter des anciennes maximes de nos Gaulois, détruit entierement le systême de la metempsycose. Il paroît même que jamais ils ne l'ont connu, tant s'en faut qu'ils l'aïent époufé. D'ailleurs on a déja vû d'autres Auteurs plus anciens que lui, d'après lesquels il  parle, que Pythagore lui-même avoit été instruit par les Gaulois, bien loin que les Gaulois eussent pris de lui la doarine qu'ils suivoient. L'erreur de ces anciens Ecrivains ne sera venuë, que de ce qu'ils ne connoissoient l'immortalité de l'ame que dans le fameux système de ce Philofophe Grec, comme étant plus répandu que celui des Druides.

Le reste de leur Théologie rouloit sur les proprietés, la force, la puissance des faux Dieux, la maniére de les honorer. En tout cela ils n'avoient presque point d'autres sentimens, que les autres peuples du paganisme.
Seulement ils étoient dans une opinion particuliere sur Pluton. Ils enseignoient que tous les Gaulois en tiroient
leur origine.

Boxhornius fait encore entrer dans la doctrine des Druides cette fameuse maxime de Politique: Il faut toûjours envisager & rechercher son avantage;

Les Druides se formoient aux Sciences, fans rien écrire. Lycurgue, Pythagore & Socrate ont aussi suivi la même maxime, & n'ont rien laissé par écrit, non plus que nos Druides. Mais que cette maxime, s'écrie un de nos Ecrivains modernes, a été fatale à notre Nation! Sans cer étrange caprice, nos Gaules nous auroient donné des Euclides, des Ptolemées, des Platons, des Aristotes, & peutêtre même des Auteurs encore plus excellens. 

Редактирано от Геннадий Воля

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